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domingo, abril 03, 2011 

Até quando, a complacência?

No blog francês Hansenlove, encontrei referência a dois artigos publicados no Libération sobre a questão nuclear, que achei de interesse citar aqui.

Par ce triple choc, Fukushima a réveillé la peur nucléaire des opinions publiques, peur qui s’est révélée intacte et sera difficile à dissiper. Les effets se feront davantage ressentir dans les démocraties que dans les pays à développement rapide. Dans les pays occidentaux, les opinions publiques, soutenues le cas échéant par les autorités de sûreté, imposeront vraisemblablement une réévaluation complète des programmes nucléaires existants. Celle-ci se traduira par une réappréciation des contraintes de sûreté - notamment sismiques -, l’abandon de nouveaux projets et la fermeture de réacteurs trop anciens. L’industrie nucléaire, devenue une industrie de maintenance, ne pourra renouer avec la croissance que par une féroce compétition à l’exportation.
A l’inverse, les pays peu démocratiques et en développement rapide ne modifieront pas leur demande de réacteurs nucléaires, même si, pour la forme, ils donneront des garanties de sécurité à des exportateurs qui n’en demandent pas tant. En l’absence de nouvelles normes internationales de sûreté et d’un corps de contrôle indépendant qui supplante une AIEA décidément bien inutile, il est à craindre que les leçons de Fukushima ne soient pas mieux retenues que celles de Tchernobyl. Le prochain accident nucléaire pourrait bien se produire dans un pays en développement qui ne sera pas en mesure de le gérer."
O artigo chama a atenção para um aspecto de grande relevância. O "renascimento" nuclear está liquidado nos países avançados. A próxima expansão, a haver, ocorrerá em países não democráticos e tecnologicamente mais atrasados, a quem os vendedores vão recorrer para impingir o que quer que seja em nome do progresso.
Aumentam assim, os riscos de ocorrência de um acidente em locais onde nem haja a sorte de estarem disponíveis meios de combate e know how como foi o caso do Japão.